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    Je suis dentiste !

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    Mais ATTENTION ! Pas n’importe quel dentiste,

    Un dentiste politique,

    On me dit souvent que je lève le sourcil,

    Que je souris à la vie (Imbécile)

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    Alors entre poli-tiques

    (Ou poli-tocs)

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    Je claque parfois des dents.

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    Le monde est une grande bouche !

    D’ailleurs, je suis prési-dents,

    Lorsque carrie broie du noir …

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    Nous les politiquiens,

    Ont joue souvent à la roulette russe,

    Molaire ou prémolaire ?

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    En général c’est la sagesse qui saute

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    ….

     

     

     

     

     


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  • Voilà six jours et six nuits que je rêve de toi,
    Fils ! Le soleil s’est paré, accepte ton sacre ;
    Et La nuit s’est fait démence à s’en voir étouffée,
    Et les cieux, et ton royaume, et tes soldats,
    Fils ! Tu es roi, et ton cœur au voile nacre,
    Ses traces marquent ton Odyssée, et moi,
    Et moi ! J’irai clamer ton nom à ton empire,
    Et les dieux crieront éloges arborant ton calvaire.


    Fils ! Tu es roi ! Mon roi ! Et c’est sourd, muet,
    Que j’avancerai face au chaos, seul en ton palais;
    Fils, tu es roi, et la lyre sonne à ton effigie,
    Et la rose fane sur ta tombe endormie.



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  • Fuyant, les yeux piégés, je la sens qui regarde,
    Avec la force des remords, la vieillesse qui l’accable ;
    Brouillards, Assiégez ! Volez à ce regard vide, néant,
    L’amour errant aux méandres de ces rides, maman !

    Ô mère ! L’aube n’est plus, le ciel est mort !
    Et toi, qui n’as point pris racine, s’envolant sans effort,
    Tu croules sous l’avenir qui s’étouffe dans l’air du soir.

    Encore ! Ah ! Que pleure le lendemain,
    Il prêche par la brume, l’oubli, le dérisoire;
    Mère, ô mère ! Hantise traitresse,
    Mère, ô mère ! Tu es hantée…vieillesse !

    Encore ! En vain ! L’ignorance triomphe, et je l’entends
    Qui chante lorsque soleil se meurt en tes traits, silencieusement.
    Mère, ô mère ! Mon âme se fait martyre en ces instants,
    En ce qui vient nourrir l’agonie de vos gestes nonchalants.




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  • N’ayez craintes douces compagnes, par milliers,
    Pardonnez-moi,
    Par tonnes en n’en plus pouvoir donner,
    Je vous ai offert mon corps,
    Jalousant au grand désespoir,
    Les plaintes de vos maris, encore !

    Ne serait-ce sans compter nos ébats meurtriers ;
    Oserais-je brandir vos plaisirs, vos cris, mon nom,
    Jouissez !
    Jouissez Mesdames, de ces plaisirs qui, soir après soir,
    Pendent à vos lèvres désireuses de mon bon vouloir.

    Loin du péché prisonnier, je ne suis pas un crime !
    Dévorez-moi, tuez-moi de vos caresses assassines !

    Que voyez-vous ? Suis-je méprisé ?!
    D’être en vos douces parties, l’objet désiré ?
    Criez Mesdames, Criez ! Ne clamez que courtoisie,
    D’avoir enfin pris en vos rêves, fantasmes insoumis ;
    Criez Mesdames, criez !

    Pardonnez-moi Messieurs, d’être aux yeux de vos femmes,
    D’une utilité fascinante, d’un geste, d’une simplicité,
    Continuez Mesdames, de me brandir pour éplucher, cuisinez !


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  • Je m’en vais vous voir…



    Faut-il crier ? Faut-il rêver ?

    Crions, puisqu’il y a tant de mots pour me quérir,
    Crions, puisque la mort se rie de nous, satires !
    Voici le jour ! Lorsque s’arrache l’innocence de mes nuits ;
    Sans richesse à mes mains, monument,
    Ni baisers ni sourires je m’endors incompris,
    Imposant ma nature à votre sein, souffrant.


    Ah ! Qu’il s’avance, celui dont le nom n’est clamé,
    Boiteux, fourbe et pourtant fier à mes yeux accablés,
    C’est d’un risible qu’un jour il me nomma trophée.
    Le cygne s’est fait blanc irrigant ma pitié,
    Et mon art s’est vêtu de fleurs décolorées,
    Et ma vie s’est vue en ces heures à regards détournés,
    Jugée dans un miroir pour ce qu’il y en avait à pleurer.

    Qu'est-ce donc que des heures pour valoir qu'on les décompte ?
    A la fane de ma vie comme à la résistance d’une main brandie,
    De celles qui viennent à celles qui s’en voient finies,
    Déteignant sur vos gestes l’amour que vous m’aviez proscrit.

    D’aucune notes mes rêves un jour se sont vus joués,
    Pour qu’encore aujourd’hui mes cordes en soient rouillées ;
    Mêlée aux bruits des eaux, ma complainte se vit noyée ;
    Fatale ! Et je me meurs d’avoir trop aimé,
    Laissant place à l’écho d’un nom pour s’en voir épuré.

    Il n’est plus du temps où, rayonnant de prospérité,
    Notre amour s’embrasait à voir l’or détrôné,
    Crépitant au coin du feu ces mille mots exagérés.
    Et nous avons dansé pendant ces heures folles,
    (Ou n’était-ce qu’un plaisir ivrogne ?)
    Donnant à la mort une gloire moins frivole,
    Peignant les souvenirs d’une tranquillité qui s’envole.

    Je m’en vais vous voir … mère
    Ainsi le feu du ciel tombera sur la bruyère.

    Faut-il crier ? Faut-il rêver ?

    Crions ! Puisque le rêve n’est qu’un silence à renaitre,
    Crions ! Crieront-ils ? Peut-être …






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