• Je suis désolé mais





    ...




    Ça ne va pas être possible entre nous.

    Tu sais, je suis trop vieux,
    Trop, terre à terre
    Et toi tellement
    ...
    *Fermons les yeux*

    Aujourd'hui j'ai fêté mon mylènehair,
    C’est une coiffure à la mode,
    Très branchée
    Très



    ...


    Trop bien pour toi, imaginaire.

    Tu es devenu vieux jeu,
    C’est pas que me couper ne me plais plus
    Mais, cette image tu l'as dans l'âme
    Ou plutôt, dans lame
    ...
    Mais aujourd'hui, je fête ton troisième jour,
    Ton départ, il y a déjà rébellion
    Sur mon menton.

    Je ne regrette pas nos bons moments,
    Puis, tu peux partir heureux,
    Tu en a vu des endroits merveilleux.
    Je me souviens encore quand je t’ai acheté
    « A utiliser avec précaution »
    J’aurais du lire la notice avant de passer à l’action,
    Par ta faute j’ai dix jumeaux,
    Au fin fond de mon panier.


    Bon ce n’est pas le tout mais,
    Je te laisse faire le grand plongeon,
    Ce n’est pas que notre conversation est rasoir
    Mais tu comprends mieux que moi


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  •  

     

     

    Il n'y a que le véritable qui ...

    <o:p> </o:p>
    Il nous laisse là, plongé dans un regard vide d’espoir,
    Ce n’est qu’une image vague d’un homme dans ma mémoire ;
    Il est là, sans geste, sans bon vouloir, perdu dans l’air du soir,
    Il erre cherchant ce que le rêve arrache à ses teintes noir.

    Il ne cherche plus ce que le jour pourrait offrir à ses traits
    Au-delà des fantasmes et des contes pour enfants,
    L’art dénude de tout amour cette expression gravant l’abstrait ;
    C’est en le nommant inconnu que la vie ne comptera plus les ans.

    Alors l’ironie s’impose aux cieux sous le cynisme d’un rire blanc,
    Cachant l’éternelle pesanteur dans l’ombre de ses mouvements.
    C’est un monde qui s’effondre et coule, divergeant de vague
    En vague, à la conquête d’une vérité que seule sa nature voit véritable.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    © Damien Corbet


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  • Je suis déprimé





























    ...



    (C’est une race rare de fleurs, le "Dé" de mon primeur)




    En fait, le magasin est vide,
    Il n'y a pas de fleurs,
    Il n'y a qu'elle, si fleurie
    Si épanouie
    Si
    ...
    Bienvenue, que souhaitez-vous ?


    Et bien sûr il y a moi,
    " Et bien, heu...voyez-vous" ?




    (Me voilà qui rougit)


    Je devine Monsieur,
    Voici votre rose.

    En fait,
    C’est bien le dernier de mes soucis,
    Cette femme m’a rendu noir.

    D’ailleurs en partant pour le boulot
    Ma femme m’a dit :
    « Tu t’es encore habillé pour un enterrement ? »
    Oui laisse moi y aller chérie …
    Mon patron m’attend






    En parlant de ça,
    Il est toujours très…joyeux
    Lorsque je lave la vitrine,

    Toujours à rabâcher,

    « Il est loupé ce mannequin ! Il faudrait lui refaire les fesses… »

    Vous imaginez bien … chez son garagiste,
    Ça roule des méca…. Vous comprenez ?


    Reprenons depuis le début !

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  • Il y a banlieue et… banc lieu.




    Introduction :





    « Je ne vis pas, j’impose mon existence »
    « C’est en suant par la force d’un rêve qu’on irrigue l’espoir des incapables »
    « Sa façon d’être n’est pas une marque, mais être sois même à sa façon en marque plus d’un »

    A-t-il dit ? Et moi je vis à la sueur d’un rêve par la marque d’un père incapable, imposant à mon existence ma façon d’être, ce qui n’en fait pas plus ma force…


    Alors je rêve entre deux tours, le regard ouvert sur le monde, sur cent mètres, puis s’écrase à nouveau sur ces murs de bétons.
    J’ai passé mon enfance à me dire « Verrais-je un jour le pied du soleil lorsqu’il se couche ? »
    Aujourd’hui je vais sur mes 18 ans, et comme tout les jeunes de mon quartier, la banlieue, je ne vis pas, je survis. Mon dernier voyage, aussi loin que je m’en souvienne s’est fait chez ma voisine il y a de ça deux jours. Elle est professeur de français, même bien plus, c’est mon héroïne. Cette femme à changée ma vie par son calme et son amour pour la littérature. J’étais du genre « Baisse les yeux » et « Jean foutiste », puis je la voyais pendant des heures, tourner de l’œil à en rêver, rigoler seule sur sa chaise, une vraie folle ! Qu’y a-t-il de marrant à lire un livre ?! Dites le moi ?!
    Puis ce matin, comme à mon habitude dans la rue à faire tout sauf ce qui pourrait me sortir de la misère, elle m’a pris entre quatre yeux :

    - Tu veux faire quoi de ta vie ! Prouver que tu es le roi des cons ?!

    Une vraie folle je vous dis !
    Il faut dire, elle m’a fait peur, si vous aviez vu les expressions sur son visage, terrifiant, presqu’en larme… !
    Depuis cet instant cette image me hante, suis-je si … incapable ?



    Puis les jours passèrent jusqu’au moment ou je pris les devants.

    « La honte n’est rien lorsque l’ironie rigole de ce que tu ignores »

    Mon premier Livre fut une découverte, Victor Hugo, je crois.
    Je me souviens quand ma voisine m’a dit :

    - Ne t’en fais pas, tu vas plonger dans ce livre, tu vas voyager, l’écriture n’est pas juste de l’encre sur du papier, prends ton pied !

    Prends ton pied, prends ton pied … c’est bien mais tout en lisant, ça paraît un peu complexe.
    Alors je m’y suis mis, vous n’imaginez pas la tête de ma voisine lorsqu’elle ma vu prendre son expression au pied de la lettre, et m’y mettre, « Excellent ! » Criait-elle, en effet j’ai voyagé, deux ou trois gamelles, oui, je l’ai pris…mon pied.
    Ce n’est qu’après quelques textes de Victor Hugo que je vis la véritable beauté, l’art de la poésie et de l’écriture. Je me suis mis à diversifier mes lectures, et je suis tombé sur Rimbaud, extase !
    Comme promis, j’ai plongé dans ses textes, un voyage extraordinaire, tout en restant cloîtré entre quatre murs … et puis d’un coup, d’un seul, surpris ! :

    - Hey toi ! Oui toi, le p’tit gars rêveur, inconscient.
    Aurais-tu assez de temps, pour voyager l’éternité d’un moment
    Entre deux trois instants d’espoir
    Pour tuer du regard la lâcheté d’une statue d’ivoire ?
    Aller viens…

    Et nous avons dansé de paysages en pays sages
    Pour y semer le calme et l’art après chacun de nos passages.
    Et nous avons rêvé de gars laids en galets,
    C’est à visage décousu que j’y perds la tête
    Il paraît…

    Alors nous avons changé de taille entaille,
    Pour y couler ces beaux jours perdus entre
    L’Eden et ses roses acclamées sous tambours.

    Les jardins s’avancent et s’éloigne à contre cœur,
    Comme l’écume efface notre rêve durant ces heures …

    Jusqu’à ce que fin s’en suive ?


    La dernière page me laissa sur ma faim… bien que le jeu en vaille la chandelle !
    Ma voisine elle, était encore toute hystérique à gesticuler comme cela n’est pas permis dans son fauteuil , quel genre le livre lit-elle … ?
    J’ai fini par me diriger vers le théâtre… grandiose ! Molière, Corneille, Brad Pitt, quelles comédies !

    « Il n’y a de cœur que pour l’amour, et pourtant l’amour chante encore en cœur cette souffrance sans pesanteur »

    C’est plutôt léger !
    Ce n’est pas le poids des mots qui m’a fait couler dans ces textes, je dois avouer que Corneille m’a scotché … d’ailleurs, après avoir eu une longue discussion avec son introduction, j’ai eu la chance de faire une pièce avec lui, jugez par vous-même :

    [Œuvre cachée, Richard de Mont Forband], Paris, 1756.

    Puis le grand jour s’avança, les robes de ces dames s’élançaient, les chapeaux de ces messieurs s’exaltaient pour offrir à cet événement le meilleur d’eux même.
    Les cris se font entendre :
    « A mort la richesse, que le peuple s’élève ! »
    Pour les uns. Et :
    « Que les femmes retournent à leurs outils et les hommes aux champs, le pouvoir est aux grands hommes ! »
    Pour les autres.

    Mesdames et Messieurs, riches et pauvres, inconnus mécontents et célèbres personnes, merci à tous d’être venus assister à notre Révolution populaire ayant pour but de reformer notre façon de vivre.

    (Dans la foule) : « Que dis-tu pauvres bête de foire, retourne donc à tes terres pour remplir notre panse ! »

    Qu’on fasse sortir cet ingrats, gardez vos propos accusateurs pour vous Messieurs, l’heure est au débat et non à la guerre !
    (La foule reste douteuse et silencieuse)
    (Richard de Mont Forband s’avance)

    Bonjour à tous, voici donc notre œuvre qui s’intitule « La complainte du … » je vous laisse donc déguster cette pièce à vous y perdre pour mieux vous y retrouver.


    « La scène se joue dans le château du Duc Jean Fortarmé , au cours d’une discussion»


    Jean Fortarmé : Et j’ai semé !

    Pierre De Bravecourt : Et j’ai dansé, sur leurs misérables espoirs !

    Jean Fortarmé : De champs en chant, à nos notes…

    Pierre De Bravecourt : Ils sont tombés ! Levez-vous, pitoyables manants, recommencez !

    Jean Fortarmé :
    Comme je vous retrouve mon cher ami, tant d’amour pour vous-même mérite tout mon respect.

    Pierre De Bravecourt : Allons bon très cher, nous savons bien tous deux que la perfection ne court pas les rues, tant que la richesse est là pour régler nos inconvénients tout le monde s’en tire à bon compte !

    Jean Fortarmé : Votre sagesse m’honore.

    « Une des servantes s’avance interrompant leur conversation »


    La servante : Pardonnez-moi Monseigneur, un message est arrivé pour vous.

    Jean Fortarmé :
    Un message, qu’importe, déguerpissez de ma vue, vite !

    La servante(en marmonnant dans sa barbe) :
    Plus répugnant que la syphilis…

    Jean Fortarmé : Que diable avez-vous dit ! Déchet !

    Pierre De Bravecourt : Quel affront ! Qu’elle se taise ou pendez-là !

    La servante (en ricanant) : Syphilis Monseigneur, syphilis, du latin Syphilius désignant le dieu de la beauté, maître.

    Jean Fortarmé : Jeune effrontée ! Oseriez-vous me faire la morale ?! Je sais ce que syphilis signifie, nul besoin de me rappeler mon rang !

    Pierre De Bravecourt : Bien sûr !

    La servante : Pardonnez-moi Monseigneur.

    Pierre De Bravecourt : Pitoyable, que de pitié à son égard.

    Jean Fortarmé : N’y prêtez pas attention, elle n’en vaut guère la peine […]


    Je ne vais quand même pas tout raconter, à vous de vous plonger dans ce livre !
    Mais surtout ne vous méprenez pas, ce n’est pas après avoir lu « Stéphane Mallarmé » que ce nom m’est venu …
    Pour tout vous dire, ma période théâtrale ne fut pas si longue que ça. Ma voisine m’a conseillé « Charles Baudelaire », intéressant, certes ! Je fus charmé, soyez-en sûr.

    Jusqu’au jour où, surpris, j’ai découvert un écrivain, un poète, je ne sais plus son nom. Il m’a fait peur dans un premier temps, morbide dirais-je, mais si … surréaliste au final. Son texte était, si je ne me trompe pas, « L’ange noir » :



    Je suis venu hier
    Et tous les autres jours,
    Tu sais
    ...
    Je ne t'ais pas oubliée.
    Ma main reste froide
    Par les caresses de ton nom granit.
    Pourtant
    Sous le poids de la raison
    Reste gravé le mot compassion

    J’ai encore pleuré
    Pardonne-moi.

    Je suis venu hier
    Derrière le cortège mélodieux,
    Aveugle aux yeux de dieu,
    M’as-tu vu au loin ?

    Une fleur à la main,
    Comme chaque jour,
    Chagrin après chagrin,
    Je reste là,
    Leur donne la main
    Dans l'allée des songes,
    J’écoute l'appel des êtres sans lendemain

    ...
    Je suis un ange
    Noir parmi les morts,
    Dansons !
    Chantons
    Jusqu’au matin

    ...



    C’est, spécial non ?
    Et puis,

     

     

     

     

     

    ...


















































    Fin de page, l’histoire est terminée …


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  • Je suis un art triste !



    Loin des tableaux sans visages,
    Des pinceaux rois vêtus de milles paysages
    Je règne par soumission,
    Imposant mots à mots mon art sans justification.

    J'aurais pu pendre mes idéaux,
    Bien qu'à ce jour leurs " X " soient censurés,
    J’exerce ma passion,
    Sans que mon "aime" en soit exagéré !

    Et je ne pourrais te dire qu’ici bas
    Les nuages lèvent les yeux au ciel
    Pour y voiler le bleu des essentiels.

    Alors c’est à coups de boum boum
    Que je bats l’amour
    D’une plume volée à tire d’elle …



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