•  

     

     

     

     

    Je dois vous avouer
    que je n'ais pas vraiment compris !
    ..." Rétroprojecteur"...
    Les années 80 sont à l'honneur?
    Sur un mur

    ...

    remboursé, menteur !


    Pif Paf filly filling,
    Je cours, cours,
    Patratra
    trois petits points
    et puis voilà
    ...
    coincé
    nouveauté
    dring dring et sparadraps.

    Les cassettes ne tirent plus la langue
    plus d'humour,
    dCD
    ...

    les jeunes parlent DVD,
    Droits Vocation Démentis,
    ironie,
    pas drôle
    ...

    Pourrie ?


    du neufs,
    du détraqué ?

    Je tappe
    hurle
    panique
    ...
    et puis ça roule des mécaniques.


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  • Madame la vie,
    Je ne saurais vous exprimer ma gratitude, mon respect...
    Crirais-je : Houraaaaaaaaaaaaaaa... ?
    Je suis muet !

    Heureusement certaines personnes
    me comprennent, mon voisin,
    si protecteur...
    - Enflure !!!
    Me serais-je cogné ? ça gonfle ? Merci bien.

    Mon garagiste aussi :
    - Votre voiture est tant cabossée !
    Oui, oui, tant qu'à-bosser allez-y...

    Tellement de souvenirs...
    lorsque le soir arrive, je pars en voyage.
    Hier c'était l'Afrique, beaux paysages !
    J'ai enfilé mes éléphants...morts ?
    Puis pouf, un pas puis un autre
    ils courent sur moi !
    Joli pyjama...

    D'ailleurs j'ai un t-shirt musical,
    il vient d'Amérique, écoutez :

    MiàMi parle géographie,
    Quelle note sortira-i-il ?


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  • REGARDEZ-MOI !


    Il ne ressemble à rien, sous le poids des regards, les mots s'échappent, le dévisagent.
    Il gît terre à terre entre quatres planches de bois, rongé par l'oubli, il rêve d'une autre vie, prenant naissance par les fracas du temps sur le "R"(ecommence) de son nom granit.
    Il est là, la bouche ouverte, les bras flasques, la tête dévisageant ce qu'il ne saurait voir dans son miroir.
    Le muet crit aux sourds ce que l'absurde sait entendre... les yeux vides sous le regard envieux du néant, il avance, trébuche et bave, répugnant...
    C'est une chose, ignoble, un homme peut-être, qui s'ouvre et se taille les veines pour boire ce qu'il offrait à sa lame le regard perdu.
    Carcasse symphonique s'avance sous le prélude, il crit "Je suis la gueule" de l'artiste qui s'étend, loin de la lumière je souris dans l'ombre à la rabaisse des pitreries de Satan.
    Claquements d'os, mélodie du désarroi, il arbore sous son chant "Nutricis" poignant son coeur, l'arrachant sans émoi, duel, tête à tête, rebellion fasse à l'effoi.
    Effondré sur le sol, Jonchant sous la pitié c'est "Nasty writing" qui s'impose ,sous les ébats mesquins des histoires à l'eau de rose se grave le noir dans l'ombre de la prose...



    Damien.C








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  • Année 1759 : L'antiquaire









    14 juin 1759, aujourd'hui c'est la fin, la fin de tout, d'eux, leurs vies, la mienne et nos envies...
    aujourd'hui c'est la fin, ma boutique ferme, autant que mes yeux, souvenirs en émoi par leurs histoires au coin du feu. Je ne suis qu'un homme vous savez, de ceux qui rêvent en ouvrant les yeux, je suis un homme oui, effondré par le fardeau des espoirs qui s'en vont avec eux.
    Antiquaire je me fais vieux, je les regarde partir, de simples objets à vos yeux, une vie à m'évader, dans une fissure, un creux...

    Je nais d'amour et d'eau fraîche, dans mon salon, grâce au bois, au revoir canne à pêche...
    Riez, riez que voulez-vous, chercheurs d'or et d'histoires regardez moi !
    je...je... après tout, je ne sais pas.
    Que voyez-vous, jugez c'est gratuit, pitié d'un homme entre sa chaise et son toit, que voulez-vous, j'ai perdu l'amour d'une sculpture au regard froid...
    Un métier, des rêves, un voyage historique chez les trésors, babioles de bois.
    Richesse et Tritesse, récupérer, créer la vie de ce que
    les gens ne veulent pas je...je ne sais plus, je ne sais pas.
    Antiquaire seul à ma chaise, l'ennui au creux des bras, solitude, vieux jeux oubliés sur le tas, taisez-vous, vous ne savez pas !

    Je ne regrette rien, non, ni même Dame Jeanne qui se perd chaque dimanche :

    - Bonjour très cher Monsieur l'apothicaire.
    - Bonjour Jeanne, permettez-moi, mais...
    - Comment allez-vous ? Auriez-vous quelques plantes pour mes pieds ?
    - Mais...
    - Haaa, pardonnez-moi, au revoir et bonjour à votre famille bel homme.

    Quelle femme, douce et si naïve...
    Ma famille ? dites-le lui, elle est là, sur l'étagère...pauvre dame, c'est bien l'une des seules compagnies de chair que j'ai à ce jour.
    D'ailleurs quel jour sommes-nous ? Je n'ai plus la notion du temps depuis que la lune et le soleil sonnent, Tic Tac, horloge en vrac !
    Puis pouf, voyage à travers temps, il s'en passe des choses derrière un cadran :


    Année 1336, Egypte.


    15 juin, aujourd'hui c'est le premier jour de printemps, mais surtout l'Egypte se presse, s'accommode et revêtit ses plus belles couleurs.
    Notre Pharaon Toutankhamon fête son arrivée au pouvoir, Roi des Rois, c'est un Dieu, croyez-moi.
    Je me hâte, Osiris gronde son mécontentement, pourvu que les récoltes soient bonnes...
    Les hommes tombent un à un sous les fouets et la peur qui les tiennent, Ré devient nerveux, arborant ses rayons d'or, dévoilant...
    ( Chlafff )
    - Hé toi ! Remets-toi au travail, ne rêvasse pas !
    Cueilleur de bois par tout temps, que voulez-vous.
    Pour l'occasion, notre chef Kiopsis IV de son nom, a fait venir de l'autre bout du monde un artisan plutôt bizarre, un sculpteur de bois paraît-il.
    Il est arrivé tôt ce matin sous le sourire masqué du soleil là-bas au loin, derrière les dunes. Le bruit circule, c'est un artiste, un grand ! Il fait parler le bois, enfermant les mystères du temps dans une boîte en argent...


    14h00, le bois vient d'être livré, je me mets au travail.
    Sculpteur de bois, musicien, je fais chanter la nature à haute voix, l'horloge s'imprègne des notes sous les caresses de mes doigts.
    L'écorce me parle, c'est une chanson, une ode au temps écoutez là :


    Valse des images gravées sous le fer froid,
    Coup par coup,
    j'emprisonne une partie de moi.
    Façonnons le rêve,
    Sous le poids des idées l'abstrait disparaîtra,
    un,
    deux,
    trois,
    Plongeons le temps pour les éloges d'un roi.




    Et puis le bois se cambre, craque...il est 16h00 je suis en retard, pas le temps de peaufiner !
    J'arrive dans la courre du Palais de pharaon, quel spectacle ! Imaginez un peuple aux pieds d'un Dieu et " Ding Dong" l'horloge résonne,
    silence...
    je n'aurais pas besoin d'annoncer ma venue !
    Pharaon se lève et me pointe du doigt :

    -"Qu'est-ce ?! Qui ose bafouer son Roi, tuez-le ! Attendez ! Que l'on m'apporte ce char à musique ainsi que cet
    énergumène !"
    (Je m'avance...)
    - Parle !
    - "Pardonnez mon impolitesse, je me nomme Horlule Aiguillon, maître du temps. Je suis ici sous la demande de Kiopsis IV pour vous offrir mon art."
    - " Qu'est-ce donc ? "
    - " Voici une horloge, une de mes créations, c'est la prison du temps pour le plus grand des Rois"
    - " La prison du temps dis-tu ? Soit, prend place, assieds-toi"
    ( un léger sourire se laisse deviner sur son visage )
    ...
    Puis
    la soirée se termina, ainsi que tous les autres jours, la magie de l'artiste resta, celle du roi s'effaça sous les aiguille vicieuses, prisonnières du temps.


    On dit que l'horloge fit le tour du monde pour au final terminer dans mon débarras.
    Antiquaire, un métier dangereux, vous ne le soupçonniez pas ?
    J'ai même la petite cuillère D'Indiana Jones je ne vous raconte pas !
    J'ai aussi quelques merveilles, regardez cette Tasse ! Prodige! ! Non ?
    Elle a appartenue à Manie Tortillon, ça ne vous dit rien je suppose ?
    C'est une légende, regardez les quelques gouttes au fond de cette tasse, allez-y plongez !


    Année 1659, non loin de Strasbourg.

    Il est 17h00 le soleil se couche sur le visage des clowns, laissant place au blanc de la lune.
    Je me prépare, stresse ! Bizarre, je fais ça tout les soirs.
    Puis un, deux et trois, échauffements, tiens ? Il me reste un morceau d'ongle entre les dents, charmant.
    C'est la dernière fois, oui, dernière représentation puis notre cirque disparaîtra. Repos bien mérité après de longues années d'efforts, que de souvenirs c'est si magique !
    Vous savez, ( Manie c'est à toi va-y ! ).
    Il est l'heure la suite attendra, pas totalement maquillée, rien à faire je fonce !

    - Mesdames et Messieurs voici la grande ! L'unique et douce, ma femme ! Manie Tortillon !
    Pour ceux qui ne la connaissent pas encore elle est, comment dire... c'est un sujet délicat, je suis jaloux, hier soir elle à prit son pied ! [ Tu es hors sujet chéri... ]
    La foule : Hummmmm
    C'est une contorsionniste !
    La foule : Haaaaaaaaaaaaaaaa !
    Pour vous, ce soir, comme pour tout le monde chaque soir ... [ Très ... encouragent mon amour ]
    La foule : Bouhhhhh !
    Je rigole ! Ouvrez bien grands vos yeux et admirez !
    La foule : Haaa Haaa Haaa [ C'est qu'elle relève le niveau la tribune aujourd'hui ... ]

    Regardez-là, Voup, Vlip et badaboum, un orteil dans la bouche et l'autre qui lui chatouille l'oreille !
    C'était notre dernier spectacle, merci à tous d'être venus !
    Enfin fini, fiou ! Dis chéri, tu aurais pu te retenir sur les blagues, est-ce vraiment indispensable ?

    -
    Que veux-tu ! Il faut mettre le public à l'aise ! Mais dis-toi que ça n'arrivera plus, allons fêter notre fin !

    Et la fête continua, un verre puis un autre, je ne sais plus combien précisement, vous savez, ça défile ces choses là... puis pour finir, le meilleur, le café dans mon service en porcelaine avec les éléphants bleus.

    Année 1659, 10h00 le lendemain :
    La troupe du " Qui n'en voit plus la fin " est retrouvée assassinée, morte empoisonnée...


    Voyez-vous toutes ces choses ont un vécu, coin des vieux, breloques sans intérêt ?
    Auriez-vous peur d'être déçus ?
    Boutique au coin de la rue, invisible on ne la voit pas...suis-je ici ou bien là-bas ?
    A New York et Tokyo je vous conterai ce qu'il y a de plus beau...
    Cette merveille par exemple...
    Attention ! Plaff !
    Souvenirs d'une assiette entre poussière et vieux tracas,
    brisée sur le sol, histoire d'une vie, d'un jour, tout s'envola...







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  • Les mots dansent sous la houle,
    Comme l'histoire naît page après page,
    La mélodie résonne parmi la foule,
    Grondent les principes, le désordre s'engage

    et...paf

    le classique s'en va, s'explose
    les trois petits cochons s'en vont, s'exposent

    ...

    La classe s'en va
    y'a comme un "hique" ...

    Non !
    Je ne suis pas saoul !
    fou, écrivain malgré tout,
    Je bombarde  l'être après lettre,
    j'écris l'homme,
    le façonne
    ...

    Monsieur le roi,
    je vous prie, pardonnez-moi,
    c'est un principe'ôtez
    vos capuches(ons)
    sans pour autant
    plumer le peuple
    je vous conseil
    ( intervention )
    ...
    je me n'homme
    cali'gramme
    sans pour autant être un poids,
    mettez-moi dans vos canons,
    que l'on retouche l'histoire à ma façon.



    La forme n'est plus reine,
    Pendons là ! Qu'elle tombe de haut



















    ...





















    Aux armes la littérature,
    Garde la plume à ton pommeau !


    Que caligramme explose le classique.

    Les mots dansent sous la houle,
    Comme l'histoire naît page après page,
    La mélodie résonne parmi la foule,
    Grondent le désorde, les principes plient bagages.

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