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C'est un homme bizarre,
crainte des nuits,
se perd l'ennui du soir,
dans le puits d'histoires
de son grand chapeau noir
...
miséricorde accordée
...
s'efface au file du temps,
s'envole au grès du vent,
virevoltent les contes de fée,
dans le sillage de sa chevelure argentée,
se perd l'ennui du soir
...
miséricorde accordée
...
sous la mélodie du désespoir,
s'avance un homme bizarre,
crainte des nuits,
il marche dans l'oublie
de son grand chapeau noir
...
miséricorde accordée
...
aux êtres endormis,
par l'appui des image enchantées,
se meurt lentement l'ennui,
naissance du rêve,
dans les talons du chat botté.
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Tiens tiens,
les voilà !
où ça ?
autour de toi
...
écoute,
voici venir
la comédie des(élé)ment(s)'teurs,
rêveurs
de tout temps
...
on dit que là-haut les nuages te sifflent
Hé !
toi, tu sais
...
homme à chapeau
homme à
...
je vais pas vous mâcher tout le boulot !
il parraît que le soleil
se penche sur vos envies
...
je regarde mon assiète,
il y a toujours la dernière miette qui rie
...
merci le vent
de faire valser tout les
(é)poux de ses cheveux
...
bien qu'elle soit chauve
ça n'enlève pas le merveilleux
...
comme ce jour,
où j'ai vu l'homme invisible
sans bras,
ni jambes,
c'était sans queue ni tête
...
je vous jure !
regardez
...
...
vous voyez !
voici venir
la comédie des(élé)ment(s)'teurs,
rêveurs
de tout temps.
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Poète...prisonnier du monde
Regardez cette idée
...
__________________
Bloquée
.
.
.
par le poids des mots
regardez-là !
bloquée par un "T"
estropié
...
nous sommes les rêveurs
emprisonnés,
encrés,
classés,
...
je voyage
par lignes
" Air livre"
...
aux frontières
de l'imaginaire,
du soleil d'un rire
à
l'océan d'une larme
...
Notre page reste coincée
tourne en rond
...
dans le O
du monde
j'écris pour m'évader
d'une page au voyage,
la virgule ou le point
...
Est-ce la fin ?
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L'alphaboriculture
Oui
...
tout de suite les grands maux,
d'estomac ou de tête,
ne vous en faite pas !
...
c'est littérairement comestible
...
m'enfin bon je vous explique,
madame ( laisse des ) comme'en'terre(s),
pousse d'une graine,
aux bouquins rayon cuisine
...
ça va jusque là ?
donc je disais que
les patates dansent
quand la bêche'amelle n'est pas là
...
savez-vous que les mots naissent
dans les marguerites ?
quand les pétales tombent
...
je l'aime,
un peu,
beaucoup,
...
ça en fait des choses à dire !
alors je cultive mon petit jardin poétique,
bien que, souvent,
je me fais carrote mes guillemets,
très hauts par les retours à la ligne
dur
quand on arrive en bout de terrain
...
Il parrait que les garçons
naissent dans les choux
et les filles,
dans les fleurs
...
ça en raconte des salades
...
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Il ...
est là,
partout,
il nous regarde
...
invisible et moqueur
...
muet
...
chaque jour frappés,
nous sommes marqués,
il en emportent,
au loin
...
je ne sais où
...
il se fait vieux
vous savez ?
roi parmis tous,
il impose son rythme,
ses rides déteignent sur nous,
sur le sol
...
pourtant sans visage, plein d'expressions
maître,
marionnettiste,
par-ci, par-là
...
tire, lève le rideau,
vous offre son sourire
son souffle ou ses sanglots
...
aujourd'hui, le temps est'gris,
se fait vieux
...
quel rideau lèvera t'il ?
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