• Pardonnez-moi, Messieurs !

    N’ayez craintes douces compagnes, par milliers,
    Pardonnez-moi,
    Par tonnes en n’en plus pouvoir donner,
    Je vous ai offert mon corps,
    Jalousant au grand désespoir,
    Les plaintes de vos maris, encore !

    Ne serait-ce sans compter nos ébats meurtriers ;
    Oserais-je brandir vos plaisirs, vos cris, mon nom,
    Jouissez !
    Jouissez Mesdames, de ces plaisirs qui, soir après soir,
    Pendent à vos lèvres désireuses de mon bon vouloir.

    Loin du péché prisonnier, je ne suis pas un crime !
    Dévorez-moi, tuez-moi de vos caresses assassines !

    Que voyez-vous ? Suis-je méprisé ?!
    D’être en vos douces parties, l’objet désiré ?
    Criez Mesdames, Criez ! Ne clamez que courtoisie,
    D’avoir enfin pris en vos rêves, fantasmes insoumis ;
    Criez Mesdames, criez !

    Pardonnez-moi Messieurs, d’être aux yeux de vos femmes,
    D’une utilité fascinante, d’un geste, d’une simplicité,
    Continuez Mesdames, de me brandir pour éplucher, cuisinez !


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