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Je vois l'avenir comme je l'entends...
Fuyant, les yeux piégés, je la sens qui regarde,
Avec la force des remords, la vieillesse qui l’accable ;
Brouillards, Assiégez ! Volez à ce regard vide, néant,
L’amour errant aux méandres de ces rides, maman !
Ô mère ! L’aube n’est plus, le ciel est mort !
Et toi, qui n’as point pris racine, s’envolant sans effort,
Tu croules sous l’avenir qui s’étouffe dans l’air du soir.
Encore ! Ah ! Que pleure le lendemain,
Il prêche par la brume, l’oubli, le dérisoire;
Mère, ô mère ! Hantise traitresse,
Mère, ô mère ! Tu es hantée…vieillesse !
Encore ! En vain ! L’ignorance triomphe, et je l’entends
Qui chante lorsque soleil se meurt en tes traits, silencieusement.
Mère, ô mère ! Mon âme se fait martyre en ces instants,
En ce qui vient nourrir l’agonie de vos gestes nonchalants.
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Commentaires
2renalJeudi 11 Juin 2009 à 10:47D'abord merci d'être passé sur mon blog, comme ça je peux connaître le tien !! he bien, tu écris drolement bien, on sent que tu écris vraiment avec ce que tu ressens. vraiment très touchant.
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et tres beau
malou6080