• Alors j’ai décousu mes vers pour y tisser ta peau,
    Volant aux douceurs des aiguilles l’avenir d’un tissu ;
    Et le velours s’est fait capeline aux dos bossus,
    Et le marbre s’est fait chaleur aux peaux des inconnus,
    Et le batik s’est fait Ulysse pour y nommer un roi,
    Laissant place à tes lèvres reines, plongées dans mon cabas.

    Alors j’ai décousu mes vers pour y tisser ta peau ;
    D’accrocs et de bourres façonnant ces formes charnelles,
    J’assassine les fibules de cette provocante flanelle.
    Et c’est de chiffe en étole que j’ai paré ton pommeau,
    Et ces fripes, et ces bures, et ces ganses, fardeau,
    Je piégerai de mes fuseaux l’espoir ornant ton frac.

    Alors j’ai décousu mes vers pour y tisser ta peau ;
    Alors j’ai décousu ma vie…
    Pour perdre en tes yeux mes idéaux.




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    Ha !                        Ce n’est plus un jeu !

          Messieurs !                                      Ha !    

    <o:p> </o:p>

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    Ha !                                    Jugez-moi Fou !

    <o:p> </o:p>

    Scandale !

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                          Ha !                                                                      C’est anormal !

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    <o:p> </o:p>

    A<o:p></o:p>

                                                            

    Lors jouons !

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    Jouons Messieurs, jouons ! Puisque la musique s’en voit incapable !

    Jouons Messieurs, jouons ! Que votre vie danse et s’achève à ma table !

    J’accablerai le noir de vos vestes,

    Et les rires !

    Et vos satires !

    Fuyez-moi comme la peste !

    <o:p> </o:p>

    Jouons Messieurs, jouons ! C’est à rythme déchainé, jouons !

    Frivolité des âmes, dansez que je vous annote sans compassion,

    Fuyez !

    <o:p> </o:p>

    La !

    <o:p> </o:p>

    La !

    La !

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et là ! Pointez !

    Jouons Messieurs, jouons ! Ne nous arrêtons pas, Majeur !

    Ce n’est plus du Pouce que je vous dois cet Annule’air !

    Menteur !

    Armez-vous, phalanges ! De cet hymne secondaire !

    Armez-vous, jouons ! Capitulez, l’index s’effacera,

    Jouons Messieurs, jouons ! Et d’un Mi, je vous nommerais moi.

     

     

     

     

     

     


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    <o:p> </o:p>

    Je suis dentiste !

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais ATTENTION ! Pas n’importe quel dentiste,

    Un dentiste politique,

    On me dit souvent que je lève le sourcil,

    Que je souris à la vie (Imbécile)

    <o:p> </o:p>

    Alors entre poli-tiques

    (Ou poli-tocs)

    <o:p> </o:p>

    Je claque parfois des dents.

    <o:p> </o:p>

    Le monde est une grande bouche !

    D’ailleurs, je suis prési-dents,

    Lorsque carrie broie du noir …

    <o:p> </o:p>

    Nous les politiquiens,

    Ont joue souvent à la roulette russe,

    Molaire ou prémolaire ?

    <o:p> </o:p>

    En général c’est la sagesse qui saute

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ….

     

     

     

     

     


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  • Voilà six jours et six nuits que je rêve de toi,
    Fils ! Le soleil s’est paré, accepte ton sacre ;
    Et La nuit s’est fait démence à s’en voir étouffée,
    Et les cieux, et ton royaume, et tes soldats,
    Fils ! Tu es roi, et ton cœur au voile nacre,
    Ses traces marquent ton Odyssée, et moi,
    Et moi ! J’irai clamer ton nom à ton empire,
    Et les dieux crieront éloges arborant ton calvaire.


    Fils ! Tu es roi ! Mon roi ! Et c’est sourd, muet,
    Que j’avancerai face au chaos, seul en ton palais;
    Fils, tu es roi, et la lyre sonne à ton effigie,
    Et la rose fane sur ta tombe endormie.



    http://i64.servimg.com/u/f64/11/94/70/63/l-comm10.jpg


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  • Fuyant, les yeux piégés, je la sens qui regarde,
    Avec la force des remords, la vieillesse qui l’accable ;
    Brouillards, Assiégez ! Volez à ce regard vide, néant,
    L’amour errant aux méandres de ces rides, maman !

    Ô mère ! L’aube n’est plus, le ciel est mort !
    Et toi, qui n’as point pris racine, s’envolant sans effort,
    Tu croules sous l’avenir qui s’étouffe dans l’air du soir.

    Encore ! Ah ! Que pleure le lendemain,
    Il prêche par la brume, l’oubli, le dérisoire;
    Mère, ô mère ! Hantise traitresse,
    Mère, ô mère ! Tu es hantée…vieillesse !

    Encore ! En vain ! L’ignorance triomphe, et je l’entends
    Qui chante lorsque soleil se meurt en tes traits, silencieusement.
    Mère, ô mère ! Mon âme se fait martyre en ces instants,
    En ce qui vient nourrir l’agonie de vos gestes nonchalants.




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