• Je suis un art triste !



    Loin des tableaux sans visages,
    Des pinceaux rois vêtus de milles paysages
    Je règne par soumission,
    Imposant mots à mots mon art sans justification.

    J'aurais pu pendre mes idéaux,
    Bien qu'à ce jour leurs " X " soient censurés,
    J’exerce ma passion,
    Sans que mon "aime" en soit exagéré !

    Et je ne pourrais te dire qu’ici bas
    Les nuages lèvent les yeux au ciel
    Pour y voiler le bleu des essentiels.

    Alors c’est à coups de boum boum
    Que je bats l’amour
    D’une plume volée à tire d’elle …



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  • Je travaille à travers temps
    Pour voler à la vieillesse
    Les rides de mes mots pesants.
    Alors je ne regarde plus mon poids
    Cali s’en va, gramme fait son malin
    Dessins à des seins
    Il se donne à qui de droit
    Pour voir bien plus qu’un signe
    Sous les jupes de je ne sais qui

    Je ne sais…toi ?

    Alors,
    Je saisis chaque occasion
    De plaisir en action,
    Je déguste avec passion.
    C’est d’un geste sous ma plume
    Que je la dénude sans raison.
    Vous conterais-je ses formes, poison
    Qu’à mes yeux, balcon
    S’avance la foule
    C’est une…






    *Scène choquante*






    Mes mots coulent,
    Enclume.

    Puis d’un regard assassin
    Je la taquine, la marque,
    Damien.

    Qu’elle hurle au désespoir















    C’est la fin.







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  • Bon c'est un petit extra, l'histoire de ...




    Lendemain du 14 Juliette, fête nationale.



    « Deux électriciens de bon milieu, un peu saouls »


    Jean Pierre : Hé mon bon Pichet ! Encore un verre … !

    (Barman) Pichet : Pardonnez-moi mais vous avez déjà trop bue ! J’appelle quelqu’un pour vous raccompagner

    Volt ampire : Appelez donc sa femme, elle sera survoltée !

    Jean Pierre :
    *Hick* ! Ma fem…femme ?! Entre elle et moi le courant passe !

    Volt ampire :
    S’il ne faisait que passer…change donc ton va et vient, ton câble s’use !

    Jean Pierre : S’use ?! Il y a toujours des pertes, petite résistance…*hick* !

    Volt ampire :
    C’est le verre’hein (vérin) qui bloque !

    Jean Pierre : Ha oui ! Encore un verre, un !

    Pichet : Non !

    Volt ampire : Ho, quel rabat-joie !

    Jean Pierre : De la joie ?! On en a plus qu’on voudrait ! Elle en pète un câble !

    Volt ampire : Outch, j’espère que ta bobine est longue !


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  • ... allons bon, il n'est pas terminé, mais je vous post ce début, bonne lecture.


    Richard de Mont Forband.



    L’histoire que je vais vous conter s’est passée il y a de ça deux cent ans dans la tête d’un homme, un artiste.


    Il est dix heures ce matin, la pluie tombe encore depuis que ma tête crie « vide ».
    Excusez-moi, je ne me suis pas présenté, je m’appelle Richard de Mont Forband ou Balford de Kazard, mon nom de scène bien qu’il n’y ait que ma plume et ma salle à manger qui me connaissent vraiment sous ce nom pour l’instant …
    Je vis au Sud d’un petit village peu connu dans le centre de la France, au fin fond d’une forêt dans une cabane en bois. Je suis un artiste, mal vu par la société d’aujourd’hui car j’expose mes points de vue sur notre situation de vie à voix hautes.
    Il y a de ça six jours, j’ai fini ma pièce de théâtre «Et les riches mangent chez les pauvres », qui je dois l’avouer à fait scandale…
    Une histoire révélant la nécessité des pauvres aux yeux des riches pour affirmer leur importance.
    Tout en sachant qu’à mes yeux, le riche n’est rien de plus qu’un homme gras et répugnant affichant sa facilité à sortir d’un cadre par de belles paroles pour y implanter sa façon d’être…

    « Vous savez de nos jours pointer du doigt la richesse et ses visages cachés, tachés de sangs, c’est remettre en question la pensée d’un peuple, bien que le peuple lui-même n’ai rien d’autre qu’une masse de personnes là pour se réconforter et se dirent qu’ils ne sont pas les seuls imbéciles aveuglent à suivre au pas la cadence qu’on leurs offrent… »

    Alors j’ai brandi ma plume comme arme face aux idiots, une rabaisse à la dictature des hypocrites qui nous dirigent.
    D’ailleurs « Et les riches mangent chez les pauvres » fut vite censurée, que voulez vous, montrer le riche à la hauteur d’un pauvre, le rat mange dans la main de ce qu’il impose, une bonne raison de vous couper la tête sur le chant !
    Alors j’ai offert aux escrocs l’occasion de s’affirmer dans un ultime face à face.
    Un combat à armes égales, ou chacun exprimerait son point de vue et le devenir de notre façon de vivre à tous.
    Une pièce de théâtre, ou la parole et la richesse des mots seraient maîtres d’un instant.
    J’ai donc nommé cet œuvre « La complainte du … » en ne citant personne bien sûr, la ruse reste la seule façon d’être sadique en douceur puisqu’elle ne se voit pas.
    L’idée est de mettre en scène l’exagération des façons de vivre et du pouvoir des fortunés.
    Me faudrait-il encore trouver des artistes assez courageux pour s’exclamer et juger haut et forts ce que d’autres pensent tout bas, j’ai donc pris les choses en mains, bien que les seules choses que je sache tenir reste ma plume et ma tête.
    Quelques jours passèrent alors que la rumeur d’un triomphe indéniable chez la richesse s’avançait … un jeune homme nommé « Pascal de Mirobin » et sa troupe de malandrins les « Pigals de Matadir » vinrent à ma porte, intéressés par l’idée de mettre carte sur table leurs opinions tout en restant dans l’art de notre époque. C’est alors que pris de passion et d’excitation nous nous mimes corps et âmes dans cette dernière bataille pour notre liberté.


    « Les jours tracent les uns après les autres, plusieurs personnes nous quittèrent sous la pression et la peur d’êtres humiliés si notre Révolution venait à échouer. »

    Puis le grand jour s’avança, les robes de ces dames s’élançaient, les chapeaux de ces messieurs s’exaltaient pour offrir à cet événement le meilleur d’eux même.
    Les cris se font entendre :
    « A mort la richesse, que le peuple s’élève ! »
    Pour les uns. Et :
    « Que les femmes retournent à leurs outils et les hommes aux champs, le pouvoir est aux grands hommes ! »
    Pour les autres.

    Mesdames et Messieurs, riches et pauvres, inconnus mécontents et célèbres personnes, merci à tous d’être venus assister à notre Révolution populaire ayant pour but de reformer notre façon de vivre.

    (Dans la foule) : « Que dis-tu pauvres bète de foire, retourne donc à tes terres pour remplir notre panse ! »
    Qu’on fasse sortir cet ingrats, gardez vos propos accusateurs pour vous Messieurs, l’heure est au débat et non à la guerre !
    (La foule reste douteuse et silencieuse)
    (Richard de Mont Forband s’avance)

    Bonjour à tous, voici donc notre œuvre qui s’intitule « La complainte du … » je vous laisse donc déguster cette pièce à vous y perdre pour mieux vous y retrouver.


    « La scène se joue dans le château du Duc Jean Fortarmé , au cours d’une discussion»


    Jean Fortarmé : Et j’ai semé !

    Pierre De Bravecourt : Et j’ai dansé, sur leurs misérables espoirs !

    Jean Fortarmé : De champs en chant, à nos notes…

    Pierre De Bravecourt : Ils sont tombés ! Levez-vous, pitoyables manants, recommencez !

    Jean Fortarmé : Comme je vous retrouve mon cher ami, tant d’amour pour vous-même mérite tout mon respect.

    Pierre De Bravecourt : Allons bon très cher, nous savons bien tous deux que la perfection ne court pas les rues, tant que la richesse est là pour régler nos inconvénients tout le monde s’en tire à bon compte !

    Jean Fortarmé : Votre sagesse m’honore.

    « Une des servantes s’avance interrompant leur conversation »

    La servante : Pardonnez-moi Monseigneur, un message est arrivé pour vous.

    Jean Fortarmé : Un message, qu’importe, déguerpissez de ma vue, vite !

    La servante(en marmonnant dans sa barbe) : Plus répugnant que la syphilis…

    Jean Fortarmé : Que diable avez-vous dit ! Déchet !

    Pierre De Bravecourt : Quel affront ! Qu’elle se taise ou pendez-là !

    La servante (en ricanant) : Syphilis Monseigneur, syphilis, du latin Syphilius désignant le dieu de la beauté, maître.

    Jean Fortarmé : Jeune effrontée ! Oseriez-vous me faire la morale ?! Je sais ce que syphilis signifie, nul besoin de me rappeler mon rang !

    Pierre De Bravecourt : Bien sûr !

    La servante : Pardonnez-moi Monseigneur.

    Pierre De Bravecourt : Pitoyable, que de pitié à son égard.

    Jean Fortarmé :
    N’y prêtez pas attention, elle n’en vaut guère la peine […]


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  • Et'cos phi son chow.



    Je voyage au son de cet orchestre magicien,
    Par delà les nuits le matin s'illumine et pleure encore;
    Chantant les louanges d'une rêve comme un accord,
    La magie siège aux creux des cieux, témoins.

    Alors l'innocence perle à vos yeux grands ouverts,
    Imposant sa sagesse aux riches impatients,
    J'avance la merveille et ses chimères,
    Pour perdre en cette terre mes yeux contents.

    Inconsciement ce pays se pare de ses légendes,
    Propagande d'un monde aux paysages rois,
    Les mythes dansent et se perdent dans ces landes,
    Traçant l'histoire d'une vie... pas après pas.




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