• Quand les idées fleuries surgissent du noir... venez voir !



    Se penchent au loin, figées, les fleurs d'éternité,
    pleurent les couleurs, Dame vêtue de blanc ;
    Virevoltent la valse des parfums damnés,
    S'effacent et meurent au loin les rires des enfants.

    S'éveille sans éclats la déesse trahison,
    S'élançant sans émoi sous sa parure vermeille;
    Péché des rois par l'emprise de la passion,
    Se dévoile enfin l'effroi sans instance à la merveille...
    et puis ça part , ça fout la trouille !
    le classique s'en va
    ...
    ne reste plus que des mots
    à tout va
    ici
    et là
    ...
    c'est du gâteau !


    Années XXXX - Le jardinier cheveux'r'au'nez.





    Je dois vous l'avouer ... je suis jardinier, oui.
    Voilà deux ans que je cultive mon jardin (en) en'tête jusqu'au front, voyez-vous il fait toujours beau temps, là-dedans.
    Les neurones me disent fou, de rester là à les regardez pousser, les pensées, vous savez c'est une fleur longue à pousser, surtout ici, sur le balcon de ma calvitie.
    C'est la bataille d'un cheveux'r'au'nez, quand vient le moment de tout planter, il faut se résoudre à raser... vous suivez, non surement pas...
    en fait j'aurais du commencer par le début peut-être !

    Alors je me présente, Dafigie morigo, non plus sérieusement c'est le nom de mon nuage, Damien Takikaro, mélange bizarre je suis bien d'accord avec vous !
    Je suis un homme vous l'aurez deviné ! Oui, mais mort ... il y a deux jours, tué par une abeille qui trônait sur ma fleur !
    C'est un monde merveilleux, ma tête, j'ai un nuage super, il tourne en rond, c'est mon gardien de moutons, de lettres si vous préférés.
    Des fois il aboie ! Et hop une page se tourne, c'est dangereux le souffle d'un nuage, ça laisse des courants d'air, aurais-je une fuite ?
    Les idées s'échappent, où sont les espions !

    J'ai un côté chasseur, avec ma fourrure d'hamster, il s'appelait croc tout ... m'enfin bon, ça réchauffe quand le soleil fait des bonds !
    C'est un décor, un grand paysage vide, sans rien, mais plein d'images, ma tête.
    Je vous invite, pour un soir, un rêve, le 36 juin 1869, pour la direction c'est plus compliqué :

    - Prenez la quatre voix du ténor sur la route des muets, puis continuez tout droit dans le canyon du trou plein et vous y êtes !

    Pardonnez-moi, je divague, le flot de l'absurdité quand il vous emportes ... il m'emmène loin, me fait quelques réputations, je suis connu sous " l'idéaliste dépourvu d'idées cohérentes"
    voyez-vous, c'est ici, tout droit...
    voilà, vous comprenez ?

    Hier c'était les portes ouvertes de mon jardin, farandole de jolies filles fleuries qui s'avançaient sur le gazon, dur dur cependant de faire de la place dans ma caboche...
    puis la journée à finit par voir son rayon de soleil, une jeune pousse de 20 pétales, son petit côté excentrique mais romantique m'a laissé sur la touche, mes couleurs ont déteint sur ses petites joues, je manquais de fraises ces derniers temps... ça m'en fait pas pour autant un nez rouge !

    Je suis un jardinier, vous l'aurez deviné, je passe mes journées à ramasser les étoiles que le rêve fait tomber, c'est un boulot compliqué, toujours sur les flots, côtoyant les orques'idées.
    Demain je serai là, six-pieds-sous-air de rien... il fait beau ce matin !
    Sachez juste que je suis aussi agent secret mais c'est une autre histoire, tien voilà une idée !
    Je vous laisses, je dois la replanter...





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  • Année 2009 - Clown sans humour cherche la route, suite à la vie.






    Il est des temps où l'humour ne suffit plus pour rêver, faire naître le rire aux coins des rues...
    Je suis un clown un peu perdu, un clown sans humour qui crie au monde, ce que vos coeurs daignent répondre.
    Je suis un clown vous m'aurez vu, ici et là, je vogue sur les flots, d'un rythme incertain, je me pose, façonne une image pour rendre le ridicule plus beau.

    J'aimerais vivre au delà d'une image sur un poteau, retrouver le rythme où l'humour du rigolot ne s'accorde plus avec ragots.
    Sous les feux des projecteurs, seul, je meurs, sans un rire, le joyeux s'en va, seule une larme entre les yeux... homme de coeur, du rire et de l'envie, je rêve d'une scène animée, plus que mon visage décoloré.
    Je suis un homme sous un costume, au delà des coutumes, je me plie, glousse...tousse, jardin où la solitude pousse, loin des traits forcés, s'efface, s'avance mon visage, inanimé.

    Qui rira bien, rira le dernier...dernier...dernier....rire sous la pitié, je traîne ma carcasse dans les rues, sous l'appui de la moquerie, des sarcasmes.
    Ancien fantasme devenu monstre, je me cache, au fond de mes chaussures trouées, traînent encore les rires des souvenirs encrés.
    Fils des ratés, sans ombre, j'avance les yeux fermés sur le fil de la vie, funambule sans but précis... j'erre ici et là, dors entre deux fossés sous les doux vents de la nuit, s'évadent mes songes, sommeille l'espoir.

    Je suis un clown vous l'aurez compris, sans banderoles, farces et confétis...noir, tel est mon chapeau, j'aime vivre par les mots, sans fleur ni bagues à eau, j'arrose mes idées le soir venu, dans le recoin d'un bar, je noie le désespoir pour engloutir le comique sans histoires.
    Bête de foire, sous l'appui des singeries, s'eveille en lui l'animal, l'homme, le banal sans idéaux, sans envies dans le coin d'un zoo...se meurt l'homme de voyage.
    Je vogue, ici et là, sur les routes entre deux camions, ma valise à la main, emplit de chagrins grandissant, se cognant dans les coins.
    Je jouis d'un rêve inassouvit, pouvoir redire :

    Bonsoir !
    Houp
    Hip
    Plouf, palala...

    lalalalalalala...là où je ne suis pas, sur une scène, le sourire des jeunes aux creux des bras...!
    Je suis un clown sur la route de la vie, auto-stop par temps pourri, je cherche un train sur la voie des applaudissements de demain
    ...
    Je suis un clown, j'en suis ravi, courant d'air parmis l'ennui, je cours entre les portes, mon nom résonne encore, mon coeur s'emporte...
    fin du spectable, les cris s'élèvent, je retrousse mes manches, le clown retourne en haut sur sa branche.
    Jeu, pièce d'un soir, la scène est finie, je m'en vais pleins d'espoir, rôle d'un soir s'encre au fond des grimoires...












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