• Bienvenue dans ma chambre !

    Bienvenue dans ma chambre !




    Te souviens-tu des bords et des dessus, d’une nuit criant le délice de ces lèvres que l’on mangeait de loin ?


    Te souviens-tu… du vide ?


    Comme une grande bouteille peinte sans contours, tel un grand tableau noir cherchant à s’inventer le jour.
    Le ciel pendait au plafond comme un grand chiffon blanc, et d’une main fluide je jouais avec sa vie d’un long souffle éphémère. 
    Et le sommeil s’éclatait comme une goutte à mon pied, de celles qui voguent le ciel sur leur coton feutré.
    Et l’on vivait de fuite, comme drogués du hasard,
    A découper des nuits, pour mourir du regard.


    Nous écrasions nos yeux, de ceux qui pendent aux doigts, de ceux qui, creux, rongent les murs pour allonger nos voix.
    Alors nous soufflions nos draps, cabossés comme un désert,
    Et si les ombres trébuchent encore, nous effacerons nos pas,
    Pour les rendre moins vulgaires.
    Et même si sans comprendre, nos lèvres accueillent l’insomnie, nous embrasserons le jour d’une porte ouverte sur la nuit…

     

     

     

     

     

     


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