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Au-delà du silence
Au-delà du silence…
La mort se saigne
d’hystérie.
Les murs ronflaient et le silence dansait écrasé sur le sol, et le parquet claquait des dents, coupant mes ongles assaillis des ans, ces astres jaunes qu’on déteint d’admiration,
pour préserver son temps.
Lorsque minuit se plonge d’hérésie, qu’en nos tic tac cellulaires l’absurde s’élance pour nous brûler d’envie, la déraison s’aveugle pour nous servir d’appui.
Les champs s’élèvent comme une foule d’ignorants, les bras tendus pour se mourir d’infini, armés de leurs cheveux gelés comme un grand drap d’argent pour hiberner la nuit.
Aujourd’hui, je ne sais plus.
L’avenir ondule d’incertitude mais le temps chavire… A l’heure où notre solitude s’éveille sur la scène du silence, la pièce se craque de souvenirs, l’horloge vomit vos vieux visages, piégés dans son tournant comme un cliché sans attraits. Les murs ont bien vieillis, tu sais. Il y a des regards qui se perdent dans la nuit, des bruits qui courent sous la toison du feu et le plafond qui crie, pendu, pour avaler les heures…
Pourtant, là-bas, ou l’aurore gueule aux fenêtres, il y avait gravé ces quelques mots de nous qu’on crachait de notre vie de peur de transparaitre, là-bas… mais la rosée persiste
sur mes…gencives
émues.
C’était hier, je crois, mais j’ai bien vieilli, tu sais.<o:p> </o:p>
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Commentaires
1biribibiSamedi 31 Octobre 2009 à 21:23Mélancolie....Répondre
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