• Paris est belle...

    Je me fous de la vie,
    Ce n’est qu’un ramassis de conneries.
    Puis…





    Je suis encore bourré…




    J’y vois que dalle, mes yeux dansent un tango, pourtant,
    Paris est belle, les morts y coulent de beaux jours, de ceux qui suivent le courant, ceux qui subsistent encore le poing levé, noyés, et ceux qui rêvent toujours, la tête sur l’autre rive…moi aussi je suis perdu dans ma bouteille, et je grave encore 1664 sur la bastille, buvons amis, buvons…
    Paris est Belle !
    Après tout, les gens ne ressemblent pas à grand-chose, juste de grandes ombres noir qui filent sans un bonjour. Il y a de tout, ces personnes sur leur banc blanc, mortes la bouche ouverte, béante, et leurs dents qui s’évadent . Il y a ces jeunes qui se battent armés de leurs préservatifs gonflés comme un vieillard qui daignerait cracher comme un ado.

    Les pigeons m’arrosent, roues-coulent, les voitures sont un décor, les femmes claquent de grandes enjambées, de celles qui, parées de leurs coupe-vents se font prostituées des actes au désaccord.
    Mais Paris est belle, mes nuits sont arrosées, on a beau dire, cette ville est un jardin polyvalent, des déesses poires en vu des désespérés boires, m’enfin ça ne me regarde pas, après tout je m’en fous, je suis bourré.

    Paris est un désastre,
    Les gens sont pathétiques, personne ne marche droit, certain ondulent, d’autre s’évaporent ou se font dévorer par leur maison. Ma bouteille est bien ronde, mais les hommes sont frappés, délaissés, les voilà que déboulent, comme des handicapés prenant jambes à leurs cous, les voilà qui déboulent, les yeux coincés dans leurs grands rouages, roulant des mécaniques.
    J’ai vus des hommes fous, hurler comme de grands singes pendus aux arbres, ils étiraient leurs cous pour dévorer le ciel, mais l’au-delà restait muet, mort comme un tableau vermeil. Il y avait dans les rues, des femmes dépecées d’existence, le corps craquant, le ventre vide, leur môme dans la main et leurs genoux claquaient au sol, armés de leurs vieux os.
    J’ai tout vu.
    Ces jeunes enfants sans âmes rirent à l’éclat, jouant aux billes, d’une paire d’yeux, sous un nouveau regard. J’ai vu ma femmes lire le corps de mes voisins, tournant leur chair couche après couche comme un ancien bouquin.
    Paris est belle…
    J’ai vu tant de chose sans en comprendre le fond de ma bouteille, peut-être était-ce de l’eau ou de …

    Faudrait-il encore que j’me réveille.

     

     

    © Damien Corbet -Tous droits réservés.


  • Commentaires

    1
    Malia
    Mardi 18 Août 2009 à 09:27
    Tr?joli texte! Riche en descriptions, j'aime vraiment. Ce qui est un peu dommage c'est que tu aies laiss?uelques fautes d'othographes qui ont un peu gach?a lecture. Une fois corrig?, ton texte sera tr?tr?bien.
    Sourire
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