• Psychose

     

    ici… Seul Dieu n'a besoin de rien. Ni de nous, d'autant moins de lui-même.

     

    C’était comme un film qu’on regrette d’avoir tourné, haché de voix éparses. Il y avait des visages sans unité de sens, des pas sans cohérences, sans ondes musicales, où la chair triste et parfaite s’effondre pour se rendre à la vie.

    On voyait parader le corps inerte de vieux hommes où vient chanter le miracle des mots, où vient naître en leur cœur l’impossible, et nul n’approche de quiconque sauf par la pensée.

    Monde, le ciel telle une folie ouverte aux yeux et délires baroques, qui, le soir venu tombe cannibale telle une célébration érotique.

     

     Les gens n’étaient qu’un poème continu qu’on frappe, qu’on ouvre, qu’on tonne et qu’on respire ; et ce chant dans les profondeurs du temps restera la houle échappée du poème.


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